Signification de « Mahavrata »
Le Mahavrata est une notion importante dans plusieurs traditions religieuses indiennes, notamment l'hindouisme et le jaïnisme. Dans l'hindouisme, il s'agit d'un grand rite impliquant des offrandes à Prajapati, symbolisant un engagement fort dans les pratiques védiques, y compris des promesses spirituelles et des sacrifices saisonniers. Le jaïnisme évoque également le Mahavrata comme des vœux majeurs qui reflètent un haut niveau d'intégrité spirituelle. Dans l'ensemble, le Mahavrata souligne l'importance de l'engagement religieux et des rituels dans la quête spirituelle.
En anglais: Mahavrata
Orthographe alternative: Le Mahavrata
Veuillez noter : les exemples ci-dessous sont fournis à titre illustratif uniquement et ne reflètent pas une traduction ou une citation directe. Il est de votre responsabilité de vérifier la véracité des faits.
Le concept Hindou de la « Mahavrata »
Le Mahavrata, ou "Grand Rite", est une pratique importante au sein de l'hindouisme, notamment dans le contexte des sacrifices védiques. Il symbolise l'engagement spirituel et la discipline. Ce rituel met l'accent sur la récitation d'hymnes et la construction symbolique du rituel [1]. Il est également associé à des vœux ou engagements significatifs, tels que ceux liés à Prajapati [2].
Le Mahavrata est aussi un objectif spirituel atteignable grâce aux sacrifices saisonniers [3]. Il peut également désigner un jour de victoire caractérisé par son Stoma, le Pancavimsha, symbolisant le succès rituel [4]. Le Mahavrata peut se manifester par une cérémonie où une victime est dédiée à Prajapati [5].
Le concept est également lié à des lieux spécifiques comme un endroit peu profond où l'eau atteint les aisselles ou le cou [6]. La bouche, considérée comme essentielle pour la communication et la subsistance, est également associée au Mahavrata [7] et elle représente le corps comme une année [8]. Le Mahavrata comprend trois grands rites annuels, impliquant des offrandes directes à Prajapati [9]. C'est aussi un vœu important dans le cadre du Brahma Yajna [10] et dans le cadre des pratiques spirituelles incluant l'expiation et la discipline ascétique . Ce terme peut aussi faire référence à une sous-secte vouée au culte de Shiva .
Dans le Dharmashastra, le Mahavrata se réfère à des pénitences et des règles strictes, notamment pour les offenses graves [11]. Il peut être une pénitence pour des actes tels que le meurtre d'une femme enceinte ou d'une personne en période de menstruation [12]. Il peut aussi être un vœu pour les infractions sexuelles [13] ou le vol involontaire [14].
Le concept Jaïn de la « Mahavrata »
Le Mahavrata en jaïnisme représente des engagements majeurs pour l'intégrité spirituelle. Ils sont des vœux importants pour les ascètes jaïns, symbolisant une haute dévotion à l'éthique spirituelle . Ces grands vœux soutiennent la pureté spirituelle et sont adoptés par les pratiquants [15]. De plus, les laïcs les observent au-delà des vœux mineurs et supplémentaires [16].
Le concept de « Mahavrata » dans les sources locales et régionales
Le Mahavrata, un grand vœu hindouiste, est lié à l'ahimsa dans l'histoire indienne [17]. Il incarne la pureté de pensée, de parole et d'action, une autre facette importante de ce concept [18].
Ce jour est associé aux solstices, clôturant le sacrifice annuel selon les textes védiques [19].
Sources et références pour une lecture plus approfondie
La liste ci-dessus est basée sur un certain nombre d'articles (en anglais) sur le bouddhisme, l'hindouisme, le jaïnisme, l'histoire et d'autres traditions spirituelles. Les sources utilisées et plus d'informations sur la signification du symbole « Mahavrata » peuvent être trouvées ci-dessous à titre de référence:
-) Satapatha-brahmana door Julius Eggeling: ^(1), ^(2), ^(3), ^(4), ^(5), ^(6), ^(7), ^(8), ^(9)
-) Devi Bhagavata Purana door Swami Vijñanananda: ^(10)
-) Manusmriti with the Commentary of Medhatithi door Ganganatha Jha: ^(11), ^(12), ^(13), ^(14)
-) Trishashti Shalaka Purusha Caritra door Helen M. Johnson: ^(15)
-) Tattvartha Sutra (with commentary) door Vijay K. Jain: ^(16)
-) Triveni Journal: ^(17), ^(18)