Signification de « Obscurité »
En anglais: Darkness
Orthographe alternative: L'obscurité
Veuillez noter : les exemples ci-dessous sont fournis à titre illustratif uniquement et ne reflètent pas une traduction ou une citation directe. Il est de votre responsabilité de vérifier la véracité des faits.
Le concept Bouddhiste de la « Obscurité »
L'obscurité, dans le bouddhisme, est souvent une métaphore de l'ignorance. En Theravada, elle génère des désirs négatifs et le cycle de la souffrance [1]. Elle représente également la quête de connaissance [2].
En Mahayana, l'obscurité entrave la clarté et contribue à la déception [3]. Elle est aussi synonyme d'ignorance et de stupidité, opposée à la lumière [4]. La paresse en est une source importante [5].
Le bouddhisme tibétain la compare à la perception d'un morceau de bois à moitié brûlé, d'où l'inférence de la fumée [6].
Le concept Hindou de la « Obscurité »
L'Obscurité, dans le contexte de l'hindouisme, est une notion complexe aux multiples facettes. Elle est avant tout synonyme d'ignorance et de souffrance, conduisant l'âme à s'identifier de manière erronée au principe de la pensée [7]. Elle est aussi perçue comme une forme de non-existence, l'absence de lumière [8]. Dans le Vaishnavisme, l'obscurité symbolise l'ignorance et l'absence de la Vérité Absolue Suprême, souvent associée à Maya, illustrant ainsi une profonde séparation spirituelle [9]. Elle sert également de voile aux actions immorales, contrastant avec l'illumination et la vertu, soulignant l'importance de la moralité [10].
L'obscurité peut être une métaphore de l'isolement et du désespoir émotionnel, exacerbant le tourment intérieur [11]. Dans les Puranas, elle représente un cadre de danger et d'incertitude [12]. Elle est également associée à la déception, à l'injustice et au péché, engendrant des états mentaux négatifs et soulignant l'importance de la sagesse [13]. L'obscurité peut symboliser la décadence morale d'une société sans Brahmanes érudits, mettant en évidence le rôle crucial de la connaissance [14].
L'obscurité peut évoquer des événements inquiétants accompagnant le voyage de Krishna [15]. Elle peut aussi décrire l'état de l'univers avant l'apparition de l'eau, un vide dépourvu de lumière et de formes physiques [16]. Elle peut se manifester comme une qualité enracinée dans l'ignorance, qui égare l'âme par l'erreur, l'indolence et le sommeil [17]. Elle est aussi présente dans le processus de création initial, signifiant l'absence de lumière et de conscience [18]. L'obscurité peut illustrer la confusion et la perte, comme vécues par le roi Svarashtra lors des inondations [19]. Elle est également liée à l'ignorance et à la confusion, à l'origine d'une mauvaise action .
Dans les Puranas, l'obscurité peut cacher des actions malveillantes, comme l'a fait Madhu, ou représenter l'état causé par la colère d'Hiranyakashipu, annonçant le chaos . Elle peut également être un état dépourvu de lumière, précédant une lutte [20]. Elle est associée à l'absence de lumière, comme le terme 'timiram' . Dans le Yoga, l'obscurité est assimilée à Tamas, l'état d'ignorance ou de non-savoir [21]. Dans Jyotisha, elle est un des épithètes sanskrits utilisés pour les nœuds lunaires et une qualité planétaire [22] [23].
Dans la Vyakarana, l'obscurité sert de base à la comparaison entre différents sujets [24]. Elle est la propriété commune de 'shyama' avant qu'il n'entre dans une structure composée [25]. Elle est aussi une métaphore du passé et du futur, cachant les objets et empêchant la clarté [26]. Elle est un exemple de qualité qui devient expressive de la ressemblance [27]. L'obscurité est aussi une métaphore de l'absence d'existence avant la création [28].
Dans le Vedanta, l'obscurité est l'un des gunas, qui entrave la connaissance [29]. Elle est l'absence de lumière, une métaphore de l'illusion qui disparaît face à la lumière du soleil [30]. Elle peut symboliser l'ignorance ou la séparation de la vérité divine [31]. Elle est une métaphore de l'état indifférencié de l'existence avant la création [32]. Elle est aussi une métaphore pour la totalité collective de la matière non intelligente pendant la période de réabsorption [33]. Elle représente Tamas, associé à l'ignorance et à l'inertie .
Dans le Dharmashastra, l'obscurité peut symboliser l'ignorance ou la confusion [34]. Elle est la cessation de la conscience précédant la mort [35]. Elle représente l'état de non-création ou de dissolution, contré par l'acte de création [36]. Elle est aussi un symbole d'ignorance ou de danger, cherchant à être dissipé par la prière et les sacrifices rituels [37]. Elle est une métaphore de l'ignorance ou de l'adversité, contrastant avec la lumière et la clarté dans la prière [38]. Dans le Vaisheshika, l'obscurité est utilisée comme exemple pour illustrer l'absence de quelque chose [39].
Le concept Jaïn de la « Obscurité »
L'obscurité, dans le jaïnisme, symbolise l'ignorance que le roi tente de détruire, un obstacle à surmonter [40]. C'est aussi les entraves que Sagara cherchait à dissiper [41]. Elle est aussi une condition physique, la mauvaise visibilité, en contraste avec la lumière, jouant un rôle important [42].
Elle représente la poussière de la bataille, brouillant la vue et instaurant le chaos [43]. Elle est une métaphore de l'ignorance, où les êtres ne perçoivent pas la réalité [44].
Le concept de « Obscurité » dans les sources locales et régionales
L'obscurité, en Inde, est un motif récurrent riche en significations historiques. Elle symbolise souvent le désespoir et la tourmente émotionnelle, comme celle de Firdausi [45]. Elle est également associée à la peur et à l'incertitude, illustrée dans le voyage de Manohar [46]. L'obscurité est souvent perçue comme une absence de lumière, contrastant avec la lumière de l'espoir ou de la compréhension [47].
Elle représente l'ignorance ou l'absence de connaissance divine [48]. L'obscurité peut également représenter les luttes internes et les peurs, comme celles de Sujata [49]. L'obscurité est souvent décrite comme quelque chose d'adversaire à la lumière [50]. Elle est liée à la situation de Janaki, représentant les émotions difficiles [51]. Elle est également liée au tourment intérieur de Sita [52].
Elle est souvent représentée comme un état primordial, épais et caché, évoquant l'obscurité initiale [53]. L'obscurité est une condition à surmonter pour atteindre l'illumination [54]. Elle est liée à l'absence de lumière, dans le contexte d'une expérience [55]. Elle est également liée à l'absence de lumière, qui empêche la pleine appréciation [56]. Elle permet aux chauves-souris de prospérer [57]. L'obscurité peut entraver l'appréciation [58] et peut être comparée au chaos [59] et à l'absence de repères [60]. Elle est une composante de Varuna et représente le manque de lumière ou de savoir [61].
Sources et références pour une lecture plus approfondie
La liste ci-dessus est basée sur un certain nombre d'articles (en anglais) sur le bouddhisme, l'hindouisme, le jaïnisme, l'histoire et d'autres traditions spirituelles. Les sources utilisées et plus d'informations sur la signification du symbole « Obscurité » peuvent être trouvées ci-dessous à titre de référence:
-) Jataka tales [English], Volume 1-6 door Robert Chalmers: ^(1)
-) Visuddhimagga (the pah of purification) door Ñāṇamoli Bhikkhu: ^(2)
-) Shurangama Sutra (with commentary) (English) door Hsuan Hua: ^(3)
-) Maha Prajnaparamita Sastra door Gelongma Karma Migme Chödrön: ^(4), ^(5)
-) Tattvasangraha [with commentary] door Ganganatha Jha: ^(6)
-) The Sarva-Darsana-Samgraha door E. B. Cowell: ^(7), ^(8)
-) Bhajana-Rahasya door Srila Bhaktivinoda Thakura Mahasaya: ^(9)
-) Tiruvaymoli (Thiruvaimozhi): English translation door S. Satyamurthi Ayyangar: ^(10), ^(11)
-) Mahabharata (English) door Kisari Mohan Ganguli: ^(12), ^(13), ^(14), ^(15), ^(16), ^(17)
-) Markandeya Purana door Frederick Eden Pargiter: ^(18), ^(19)
-) Ramayana of Valmiki (Shastri) door Hari Prasad Shastri: ^(20)
-) Yoga-sutras (with Vyasa and Vachaspati Mishra) door Rama Prasada: ^(21)
-) Hayanaratna: The Jewel of Annual Astrology door Martin Gansten: ^(22), ^(23)
-) Vakyapadiya of Bhartrihari door K. A. Subramania Iyer: ^(24), ^(25), ^(26), ^(27), ^(28)
-) Brahma Sutras (Shankaracharya) door George Thibaut: ^(29)
-) Vivekachudamani door Shankara: ^(30)
-) Kathopanishad (Madhva commentary) door Srisa Chandra Vasu: ^(31)
-) Brahma Sutras (Ramanuja) door George Thibaut: ^(32), ^(33)
-) Manusmriti with the Commentary of Medhatithi door Ganganatha Jha: ^(34), ^(35), ^(36)
-) Bharadvaja-srauta-sutra door C. G. Kashikar: ^(37), ^(38)
-) Padarthadharmasamgraha and Nyayakandali door Ganganatha Jha: ^(39)
-) Trishashti Shalaka Purusha Caritra door Helen M. Johnson: ^(40), ^(41), ^(42), ^(43)
-) Acaranga-sutra door Hermann Jacobi: ^(44)
-) Triveni Journal: ^(45), ^(46), ^(47), ^(48), ^(49), ^(50), ^(51), ^(52), ^(55), ^(56), ^(57), ^(58), ^(59), ^(60)
-) The Complete Works of Swami Vivekananda door Srila Narayana Maharaja: ^(53), ^(54)
-) Sanskrit Words In Southeast Asian Languages door Satya Vrat Shastri: ^(61)